Classée parmi les 10 révélations Classiques du Figaro en 2021, Chloé Sévère est à la tête de l’ensemble El Sol, qu’elle co-fonde en 2016.
Lauréate du prix Jeune Talent au concours Zonta-Club, cette jeune artiste commence le clavecin auprès de Michèle Dévérité, parallèlement à des études de composition, d’harmonie et de contrepoint.
Elle est diplômée d’un Bachelor et d’un Master obtenus au Conservatoire Royal d’Amsterdam avec Bob van Asperen et au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, dans la classe d’Olivier Baumont.
Chloé Sévère se produit régulièrement en tant que soliste et avec les plus grands noms de la scène baroque (Nathalie Stutzmann, Philippe Jaroussky, Les Arts Florissants, Les Talens Lyriques, Pygmalion…)
En 2023, elle effectue une tournée aux USA pour une série (Passion selon Saint-Matthieu de JS Bach) avec l’Atlanta Symphonic Orchestra, sous la direction de Nathalie Stutzmann.
Également cheffe de chant, elle accompagne de nombreuses auditions et concours, notamment pour la Juillard School de New York, le Haendel Singing Competition de Londres et le concours de chant baroque Renata Tebaldi à San Marino.
Depuis 2019, Chloé Sévère est la coordinatrice du département musique ancienne du CRD Paris-Saclay (91). 

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Dagmar Saskova est née en République Tchèque. Elle débute ses études de musique et de chant à l’Université de Bohème Occidentale à Pilsen et continue au CNSM de Brno. En 2008, elle obtient son diplôme de chant baroque au Centre de musique baroque de Versailles.
Actuellement, Dagmar Saskova se produit en concert avec des ensembles baroques tels que Centre de musique baroque de Versailles, Akadêmia, Il Festino, La Fenice, Le Concert brisé, Le Poème harmonique, Vedado Musica, La Reveuse, La Reverencia, Musica Florea, Collegium 1704 et Les Traversées baroques. Grâce à eux elle a dans sa discographie une quinzaine de disques de la musique baroque française, italienne et allemande.
Depuis 2011, elle incarne le rôle d’Apollo dans l’opéra Terpsicore de George Friedrich Haendel avec Musica Florea (Marek Stryncl). En 2013 elle chantait Melanto dans le Retour d’Ulysse de Claudio Monteverdi (Jérôme Correas). En 2014, Dagmar Saskova a incarné le rôle-titre dans Didon et Enée de Henry Purcell avec l’ensemble La Fenice (Jean Tubéry). Le public de l’Arsenal de Metz et de l’Opéra de Reims l’a apprécié comme La Musica et La Messagiera dans l’Orfeo de Monteverdi avec l’ensemble Akadêmia (Françoise Lasserre).
En 2018, avec La Simphonie du Marais (Hugo Reyne) Dagmar Saskova a interprété cinq rôles dans L’Europe Galante de Campra à Wienerkonzerthaus à Vienne. Récemment, elle s’est produite comme Aurora dans l’opéra Le monde à l’envers de Galuppi à l’opéra Grand Avignon et à la Philharmonie de Paris.

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Après un premier diplôme en Musicologie et Histoire des Religions à Genève, Capucine Keller obtient, avec les félicitations du jury, un Bachelor of Arts puis un Master d'Interprétation dans la classe de Brigitte Balleys à la Haute Ecole de Musique de Lausanne. Sur scène, on a pu la voir dans plusieurs rôles d’opéra baroques (Valetto dans L’Incoronazione di Poppea de Monteverdi, Ninfa, La Musica et Euridice dans l’Orfeo de Monteverdi, de la Second Witch et de la Second Woman dans Dido and Aeneas de Purcell, Vittoria Archilei, Anfitrite et Armonia dans La Pellegrina, La Folie et Clarine dans Platée de Rameau, Gioconda dans La Critica de Jommelli), mais également contemporains dont les rôles principaux de deux créations : Alice et les sortilèges (rôle d'Alice), une œuvre de Robert Clerc commandée par l'Orchestre de Chambre de Lausanne et Psychose 4.48 (rôle d'« Elle ») de Blaise Ubaldini. Ayant une affinité particulière pour la musique ancienne, elle chante également en concert et dans de nombreux enregistrements avec notamment Chiome d’Oro, dont elle est l’un des membres fondateurs, mais également avec Les Traversées Baroques, Clematis, Consonance, Doulce Mémoire, la Cappella Mediterranea, Elyma, El Sol, Les Alizés, L’Ensemble Clément Janequin, Geneva Camerata, etc. Capucine Keller est également Directrice artistique du Festival La Folia à Rougemont (Suisse) depuis 2015.

Contrebassiste et chanteuse, Claire-Élie est également comédienne. Son parcours vocal l'amène à bénéficier des conseils de Teresa Berganza, Ludovic Tézier, Robert Expert, Claire Le Filliâtre... Elle suit le cursus opéra baroque de Stéphane Fuget au CRR de Paris. Elle remporte le prix Jeune espoir du concours international de chant de Canari, et le prix Jeune Talent du festival Musica Le Mans lui est décerné en 2019. Elle accompagne en orchestre des solistes de renom tels que Lang Lang, Yuri Bashmet, Anne Gastinel, Nemanja Radulovic... Elle travaille régulièrement avec le Yellow Socks Orchestra, sous la direction de Nicolas Simon, Mathieu Romano, Hervé Niquet ou encore Joe Hisaishi. Également chambriste, elle rejoint ponctuellement l'ensemble Ka dirigé par Simone Menezes lors du concert de la Fondation Cartier dédié aux œuvres féminines à l'Opéra de Dubaï, ainsi que le quatuor Girard dans le cadre du festival RosaMusica en 2024. Son répertoire vocal éclectique va du baroque au jazz en passant par la chanson et l'opéra. Elle est chanteuse invitée de l'ensemble Les Contre-Sujets, de l'ensemble El Sol, et chante en soliste sous la direction de David Molard-Soriano, Emmanuel Plasson, Edward Benyas, Alexis Kossenko... L'ensemble le Palais Royal la sollicite très régulièrement depuis 2019, notamment pour l'enregistrement du disque Paradisi Gloria sous le label Aparté. Elle crée son spectacle Le Cabaret d'Elsa qui remporte le prix du Jury et le Prix du Public au concours Graines d'Etoiles marrainé par Anaïs Constans.

Caroline Lieby a une double formation de pianiste et harpiste moderne. Elle obtient le Diplôme National d’Etudes Supérieures de Musique au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon en juin 2008 et se tourne vers la harpe triple quelques temps après. En parallèle de sa carrière de harpiste moderne, Caroline suit un cursus au CRR de Toulouse et Versailles et se forme au répertoire de la harpe ancienne et à la pratique de la basse continue avec Nanja Breedijk, sur instruments anciens. Elle joue régulièrement dans des ensembles en tant que continuiste, entre autres dans des productions dirigées par Stéphane Fuget, ainsi qu’au sein du Caprice Baroque, Ensemble Lacartae… Et participe aux concerts des chapelles musicales à Versailles sous la direction d’Olivier Schneebeli.

Diplômée des CRR de Paris, La Courneuve et Nantes, elle a étudié la guitare puis la viole de gambe auprès de Michel Grizard, Emmanuel Balssa, Marion Middenway, Ariane Maurette. Elle se produit régulièrement en France et à l’étranger en tant que soliste ou continuiste avec la Compagnie La Tempête (S.P. Bestion), L’Escadron Volant de la Reine, L’ensemble Correspondances (S. Daucé), l’ensemble l’Achéron (F. Joubert-Caillet), L’ensemble Leviathan (L. Tessier), L’ensemble Artifices (A. Julien-Laferrière), Acte 6 (S. Hengebaert et R. Khalil), Le poème harmonique (V.Dumestre), L’ensemble Marguerite Louise (G. Jarry), Cara Sposa (B. Le Levreur)... Depuis 2012 elle collabore avec le conteur Laurent Carudel et participe à la création de « Cactus » , « La Rue Sans Tambour » et « Un petit pas pour l’homme ? » qui sont trois spectacles où se mêlent le conte et la musique baroque. En 2008, elle s’associe à Simon-Pierre Bestion pour fonder l’ensemble « Europa Barocca » qui s’est depuis uni au chœur « Luce Del Canto » pour former la compagnie « La Tempête ».

Victorien Disse commence la musique par la guitare où il parcourt différents styles : flamenco dans la classe de Claude Worms, bossa nova avec Renato Velasco et guitare classique avec Alain Rizoul. Il se tourne ensuite vers le jazz et intègre l’American school of Modern Music ou il obtient son diplôme. Ensuite, il commence la musique baroque avec Miguel Yisrael et intègre la classe de Benjamin Perrot avec le théorbe et la guitare baroque au Conservatoire de Versailles. Il participe aux jeudis musicaux avec le Centre de Musique Baroque de Versailles et diverses productions avec les Conservatoires de Paris ainsi que le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Il se produit régulièrement sur scène en Europe, en musique de chambre ou orchestre avec plusieurs ensembles (Les Impatiences, Baroque Nomade…). Il fonde en 2015 l’Ensemble Mitis avec la harpiste Caroline Lieby.

Ronald Martin Alonso, violiste franco-cubain, fait ses débuts dans la musique ancienne au sein de l’Ensemble Ars Longa (dir. Teresa Paz), qui se produit dans les plus importants festivals en Europe et collabore avec les chefs Claudio Abbado et Gabriel Garrido. Ses enregistrements de musique baroque latino-américaine sont primés par la critique spécialisée.
Ronald Martin Alonso est diplômé en guitare classique et contrebasse au Conservatoire de La Havane. Il obtient le Diplôme d’Études Musicales Supérieurs en viole de gambe au CRR de Paris auprès d’Ariane Maurette. Il participe à plusieurs académies et master-classes : Jordi Savall et Christophe Coin au Royal College à Londres, Marianne Müller, Il participe en tant que professeur du Conservatoire Itinérant à de nombreux projets pédagogiques au Pérou, Paraguay et Chili. Il collabore régulièrement avec de nombreux ensembles : Capella Mediterranea, Il Festino, Fuoco e Cenere, Sagittarius et se produit dans les plus importants festivals en Europe, Amérique Latine, Moyen-Orient et aux Etats-Unis.
En 2015 il enregistre son premier CD solo « Les Folies Humaines » autour de Marin Marais.

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Laurent Sauron, percussionniste, a reçu une formation classique au pôle supérieur d’Aubervilliers où il obtient le DNSPM et le Diplôme d’Etat d’enseignement. Parallèlement à ses études, il se tourne vers la musique ancienne par l’apprentissage du clavecin (prix au conservatoire régional d’Aubervilliers) et du clavicorde, ce qui l’amène à travailler plus spécifiquement la percussion dans la musique renaissance et baroque. Il effectue à ce titre de nombreuses recherches sur l’instrumentarium et le répertoire de la percussion ancienne qui ont abouti à la soutenance d’un mémoire en 2016 sur la pédagogie de la percussion ancienne. Il s’est produit sous la direction de Roger Norrington, Christophe Coin, Leonardo Garcia Alarcon (Cappella Mediterranea), Gabriel Garrido, ou encore avec l’ensemble Diderot.

AIRS EN ESPAGNOL À LA COUR DE LOUIS XIII 

France, 1615 : Louis XIII épouse Anne d’Autriche, l’infante d’Espagne. La nouvelle reine arrive à la cour française accompagnée de ses courtisans espagnols : les compositeurs français s’inspirent de cette vogue hispanique et écrivent des airs de cour dans cette nouvelle langue.

Espagne, 1705 : Philippe V épouse une jeune princesse d’ascendance française, Marie-Louise de Savoie. Le maitre de musique de la reine n’est autre que Santiago de Murcia, qui s’essaie – avec Gaspar Sanz – à l‘écriture de plusieurs pièces d’inspiration française en hommage à la nouvelle reine.

QUAND L'AMÉRIQUE DU SUD CÉLÈBRE LA NATIVITÉ

Une nuit d’allégresse pour fêter la Nativité !
Au crépuscule, les festivités commencent, ponctuées par de longs repas, des chants et des danses.  En fin de soirée, résonnent les explosions de joie et les feux d’artifices. Dans la nuit profonde, les étoiles scintillantes guident les fidèles, invitant au recueillement et à la prière. Enfin, l’aube éclatante annonce la Bonne Nouvelle : une lumière plus grande que le jour vient d’arriver sur terre. L’enfant Jésus est né !
L’ensemble El Sol propose ici un programme baroque sud-américain à 2 voix qui illustre cette nuit de la Nativité, où se mêlent exubérance et recueillement. Une nuit heureuse et paisible qui baigne jusqu'à l'aube dans une atmosphère festive et mystique.

MUSIQUE BAROQUE SACRÉE ANGLAISE ET HISPANIQUE

Rien ne semble rapprocher ces deux styles baroques que sont la musique anglaise et la musique sud-américaine : l’une est réputée pour sa pudeur, sa mélancolie et ses harmonies poussées à l’extrême, l’autre pour son éclat, son sens du rythme et de la danse. Malgré cela, la foi pousse nombreux compositeurs à écrire de magnifiques ouvrages, chacun ponctués à leur manière de joie, d’exubérance, de sens de la fête mais aussi de recueillement, d’intériorité et de mystère. L’ensemble El Sol présente ici un programme audacieux en miroir, mêlant les styles musicaux de ces deux mondes aux antipodes.

DES DANSES ESPAGNOLES

Fandango, Gaillarde, Passacaille ! Ces danses, nous les connaissons. Ces « standards » de l’époque baroque ont traversé le temps et les pays, offrant à chaque compositeur l’opportunité d’en écrire ses propres variations.
Jacara, Marionas, Marizapalos ! Voici un florilège de danses beaucoup moins connues, et pour autant tout aussi importantes en Espagne à la même époque.
Par ce programme purement instrumental, l’ensemble El Sol nous fait entrevoir ce que pouvait être une soirée espagnole au 17ème siècle : à partir des basses obstinées, chaque musicien improvise et propose ses propres variations.

Sol in the fog

Vuestros ojos tienen d'Amor

Ojos si quiereis vivir

Zarabanda Francesca

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Notre photographe : Diego SALAMANCA, Valentin DUBOIS, Patrick CHARBON, Elli IOANNOU

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